"Jackson Dixen"
feat Dylan O'Brien

Âge, lieu de naissance : 26 ans, Allemagne. Origines, nationalité : Anglais et allemand, sang mitigé, sang mélangé. Emploi, études : ($$$$$$), Etudiant en médecine légale Statut civil : Célibataire, tete pleine et idée fixe. Orientation sexuelle : Bisexuel. Statut familiale : Haine un peu trop farouche de celui qui ne se voue qu'à la dévorante obsession fraternel, t'as tiré un trait sur tout le reste. Péchés mignons : Le café, avec beaucoup de lait et presque autant de sucre - Les cookies de la boulangerie du coin de la rue de ta ville natale, tu en raffoles - Maël; toujours Maël. Traits de caractère : Égocentrique - colérique - impersonnel - possessif - rancunier - sarcastique - joueur - moqueur - terre à terre - déterminé - borné - instable - décadent - imprévisible - protecteur - honnête - meneur - carriériste Groupe : Chanel

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✰ I feel like walking the world.

Né dans une famille où les dorures cachent les blessures, tu as grandi en subissant les excès de colère de ton père et les absences maternelles, te réfugiant dans une relation aussi exclusive que malsaine avec ton frère jumeau - Tu as fait de Maël le centre de ton univers, te faisant un devoir de prendre les coups à sa place et à le protéger envers et contre tout, attitude chevaleresque qui cachait égoïstement ta propre dépendance - Tu es un faux calme, un jolie cœur aux nerfs à vif, t'es d'un naturel tempétueux et cela t'as d'ors et déjà valu quelques conflits, que tu te plais à régler de différentes façons - T'es un manipulateur un peu trop honnête, tu joues des autres en usant de vérités difficiles, sarcasmes qui se glissent entre tes dents pour cacher tes propres défauts - T'es un accro au café, tout comme ton jumeau, mais l'amertume de la chose t'as toujours semblé difficile - Tu n'as jamais été très scolaire, mais tu as toujours adoré étudier; le savoir et le contrôle que t'apporte la chose sont des éléments essentiels à ta façon d’être - Tu ne fumes pas et ne te drogues pas, malgré quelques tentatives, tu considères ses extrêmes là comme de la faiblesse - Après le départ de Mael, tu as sombré dans l'alcool; tu en gardes une honte cuisante et une profonde rancœur avec toi meme - Tu as choisi le cursus de médecine pour te rapprocher de ton jumeau - Tu apprécies de cuisiner, ça t'apporte une certaine sérénité - Tu es totalement incapable de gérer les émotions trop néfastes; Ta colère prend trop souvent une proportion incroyable, tout comme la tristesse ou l'obsession.

✰ Hit me with your rhythm stick.

Jackson. L'ombre d'un père un peu trop violent, reste embrumé de plaies mal cicatrisées, comme des haillons ancrés au creux de ta chair. L'amertume d'une vie fumeuse, d'une enfance décadente, à la lueur des bibelots luxueux et de l'odeur rance d'un whisky qui s'oublie dans la poussière. Flemme dans le regard, rancune qui te consume, gamin chétif qui ne peut s’empêcher de se croire grandit, t'as la larme à l’œil et le feu au cœur. Folie qui te poursuit, derrière ce sourire un brin cassé, un brin nacré, t'as la douleur en horreur, accumulation à outrance qui se transforme peu à peu en vengeance, bout d'homme qui ne cesse de se faire violence. T'encaisses, pourtant, jamais cri ne franchit la barrière de tes lèvres, tu prends sur toi, supportes. Pour lui. Parce que lui, petite chose fragile, lui ne peut se défendre, lui n'a que toi, lui se briserait. Et sans lui, petite chose de rien, tu n'existes pas.
Et les cicatrices se tissent sous de beaux habits, les beaux airs d'une famille trop parfaite pour etre honnête, espoir moindre qui se tassent quand les pas enfantins se pressent sur le palier. Les couvertures qui cachent les larmes, les pleurent, château fort de fortune, royaume de désuétude, t'as fait de Maël l'outil de ta protection, la sauvegarde de ton esprit vacillant, récalcitrant. Les beaux mots que tu ne peux t’empêcher de lui chuchoter, le soir, répit factice et promesse égoïste, tu finis par ne plus savoir lequel d'entre vous tu cherches à protéger. Gamin rongé par un inconfort trop profond, c'est dans ses yeux que tu te noies et t'oublies, Jackson au miroir éclaté, tu ne rêves que d’exister au travers de Maël, pour Maël. La colère se consume, déborde et s'accentue, les yeux s'aiguisent et les menaces tranchent. Jumeau de noirceur, pleutre qui ne peut que s'accrocher à sa seule raison de vivre, tu deviens dépendant du moindre de ses gestes, du moindre de ses mots. Corps qui se déchirent à sa place, médicaments placés dans une main un peu trop tremblante, trop branlante, tu te plais à te posé en sauveur immaculé, égoïste qui se dresse derrière de belles pensées.


« Jackson, tu me fais peur. »
Les digues s'affaissent. Le pleutre s'enhardit, et tes mots trébuchent, ton cœur s’effondre, suffoque et s'appesantit. Son épaule brûle le bout de tes doigts, doigts écorchés, mains malmenées, rire nerveux sur le bout de la langue qui se transforme presque en sanglots, gargouillis indescriptible qui se refuse à sortir. Tu l'en haïrais presque, de ses mots, de ses actes. De ses yeux qui te fuient, qui refusent de croiser les tiens depuis des jours, des semaines. De ses gestes trop rapides, saccadés, des vêtements qui se bousculent au fond de la valise, un peu des tiens aussi, t'en es presque sur. Mauvais rêve au méchant gout de fatalité, t'as peur de lui hurler dessus, peur de devoir le supplier, peur de la résolution que tu ressens jusqu'au fond de ton âme. Maël te quitte. Maël te fuit. Maël a peur. Et tu te sens écœurant, dégueulasse, l'image de ton paternel se superpose à ton propre reflet et t'en a la nausée, de ce lien artificiel, superficiel. T'as la mort aux tripes. La voix qui se casse, presque à supplié ta moitié, t'as enfin l'air du gosse que t'as toujours été. Et il pleure, l'eden perdu, les larmes roulent sur ses joues dévastées et tu ne peux t’empêcher de t'en désespérer. Jamais, tu n'aurais cru etre la source d'un tel chagrin. Désemparé, quand ta vie s'échappe peu à peu à travers lui, avec lui, tu ne peux que crier, prier, pleurer à en crever après l'abandon de trop, la souffrance austère d'une issue que tu n'avais pas prévue.


Le sourire sarcastique et les yeux francs, t'as les yeux levés sur le gigantesque panneau d'affichage de la zone d'attente, distrait, impatient. Ta main, enfuit au fond de la poche de ton sweet, ne cesse de triturer le papier froissé, déchiré par trop de manipulation, de la simple et courte lettre qui s'y trouve. Espoir. Rancœur, amertume. La décision s'est imposé d'elle meme. Tu n'attendais que ça, une simple occasion, une petite once d'espérance pour, enfin, reprendre ta juste place dans le jeu. Trois ans. Trois longues années d'attente, de lettres pleines de mièvreries et d'abandon, et tout autant de tant à forger dans ton esprit les pires des scénarios. Sans réponses, sans nouvelles de sa part. Il t'avait rayé de sa vie avec une à priori facilité frisant l'aberration. Tu avais songé à reporter ta haine en une colère justifiée, processus qui te connait et que tu te surprends d'user à merveille, mais la simple idée de nourrir des sentiments communs entre ton paternel et ton double te donnait simplement envie de vomir.
Alors, les bras défoncés de trop longues nuits à remuer ta détresse en poignardant ta chair de multitudes de striures roses, tu as repris les rênes du jeu en mains. Lascivement, presque subtilement.
Cette fois-ci, tu ne le laisseras plus filer.

Pseudo, prénom : spf, Romane Âge, pays : 20 ans, france type de personnage : Pré-lien de Mael Dixen    Avis, commentaires :      Autres : écrire ici. Crédits : tumblr