"marek phelbs"
feat jesse williams

âge, lieu de naissance : la fleur de l'âge bien loin derrière lui, marek entame sa trente-et-unième année, qui s'annonce haute en couleur. new-yorkais d'âme et de coeur, cette ville est sa demeure depuis son premier souffle et risque de l'être jusque son dernier. origines, nationalité : américain de naissance, son teint hâlé ne peut que présager des origines exotiques. marek c'est un mélange atypique d'une mère polonaise dont il a hérité le regard et d'un père ivoirien qui lui a légué son sourire. emploi, études : ($$$$$$), commissaire aux comptes pour le magazine lightway et si son métier lui rapport pas mal d'argent, ce sont ses activités externes qui lui remplissent aussi bien les poches. en effet, tricher sur les comptes bancaires de l'entreprise peut rapporter gros et même si les remords commencent à pointer le bout de leur nez, marek en aura bien usé. statut civil : célibataire depuis trois ans, il n'est pas parvenu à retrouver l'amour suite au départ de sa fiancée. éternellement seul, il ne cherche pas nécessairement à se caser, trop occupé entre son travail au magazine et celui de père une fois rentré à la maison. orientation sexuelle : seules les femmes possèdent ce pouvoir enchanteur sur lui, envoûtant ses sens et ses pensées. ce sont leurs courbes harmonieuses, le goût de leurs lèvres, le parfum vanillé de leur peau, qui lui font tourner la tête. adolescent volage mais respectueux, marek ne peut nier s'être épris des femmes, avoir enchaîné les relations peu prometteuses. mais c'est d'une femme et d'une seule dont il s'est véritablement épris, femme avec qui il eut un fils, son petit ange. statut familiale : aîné de sa fratrie, marek a été élevé au sein d'un foyer plus qu'ordinaire. très amoureux de sa compagne de l'époque, il s'est fiancé très jeune, mais n'en est jamais arrivé à la case mariage. tombée enceinte alors qu'ils s'apprêtaient à trouver une date, ils ont reportés la cérémonie sans jamais lui donner suite. de leur amour est né un garçon, aujourd'hui âgé de cinq ans. père célibataire, les conditions de santé de son ancienne compagne l'ont poussé à s'éloigner de cette famille qui pourtant semblait heureuse. péchés mignons : l'odeur des vieux libre, netflix and chill, son fils, le vin blanc, le bruit de la pluie, les chiffres. traits de caractère : affectueux, ambitieux, anxieux, arriviste, audacieux, bienveillant, bûcheur, charismatique, engagé, énigmatique, fier, impulsif, influençable, obstiné, possessif, pragmatique, responsable, rusé, soigneux, stable, stratège, tenace, vrai.  groupe : burberry.

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✰ i feel like walking the world.
001. marek, derrière un prénom peu commun se cache une histoire ordinaire. aîné de sa fratrie, c'est en deuxième homme de la maison qu'il s'est bien vite placé. bon vivant, c'est une adolescence joyeuse et libre qui s'est offerte à lui. toute sa jeunesse durant, marek n'a connu aucune embûche si ce n'est les moqueries dérisoires et stupides des hommes blancs à l'égard de sa famille de couleur, disaient-ils. 002. jeune garçon au physique charmeur, marek ne peut nier avoir profiter de ses jeunes années, notamment durant ses études où il n'était pas rare de le retrouver en soirée ou le nez plongé dans la cuvette des toilettes. parce qu'à cette époque, il ne savait pas faire dans la demi mesure et que tout était prétexte à l'amusement. mais intelligent et ambitieux, il a toujours su faire la part des choses entre vie sociale et futur professionnel. 003. à peine inséré dans le monde du travail, marek rencontre la femme qui marquera sa vie au fer rouge. elle y laissera son emprunte plus qu'elle ne l'aurait espérer dans un premier temps, en devenant la mère de son fils. entre eux c'est un amour passionnel qui s'enflamme, une histoire rythmée par les querelles et impulsions de chacun des protagonistes, les dévorant par la vivacité des sentiments existants entre eux. 004. si marek avait toujours rêvé de cette vie paisible qui berce les petites filles le soir, il ne pensait pas être servit aussi rapidement. après avoir trouvé un poste au sein du plus grand magazine de la ville, c'est un appartement chaleureux qu'il possède en compagnie de son grand amour, tout deux prêts à former un foyer uni pour le meilleur et pour le pire. 005. mais le pire pointa le bout de son nez bien trop vite, laissant un goût amer sur ces souvenirs téméraires. parce que la joie laissait place à la tristesse avant de refaire surface pour finalement mourir dans les bras de la dépression. elle n'était plus cette femme pleine de vie qu'il avait rencontré, emportée par ce que l'on nomme bipolarité. et si l'annonce de sa grossesse lui avait rendu un semblant de joie, cet élan de bonheur fut de courte durée. 006. de deux ils étaient passés à trois, pour se retrouver à nouveau deux : lui et son fils. elle, laissait la maladie l'emporter doucement, rongeant les esquisses de sourire, piétinant la moindre lueur dans ses yeux. leur amour n'était plus que l'ombre de ce qu'il a un jour été et c'est en voulant se donner la mort, délaissant son fils et le mettant ainsi en danger, qu'ils décidèrent qu'il était temps pour elle de partir. 007. quatre années se sont écoulées depuis le départ de celle qui pensait un jour devenir sa femme. quatre années durant lesquelles marek a du faire preuve de ténacité afin d'élever seul son fils à l'époque âgé de seulement douze mois. mais c'est sans regret qu'il contemple aujourd'hui son oeuvre, savourant chaque minute passée en sa compagnie, fier de ce petit être qui lui court dans les pattes et avec qui chaque instant n'est que bonheur. parce que naël est tout ce qu'il a de plus précieux au monde. 008. si marek s'est laissé entraîné dans ces affaires louches, falsifiant des documents afin d'en récolter quelques dollars supplémentaires, ce fut dans un premier temps pour subvenir aux soins de sa fiancée puis à ceux de son fils, désireux de lui offrir tout ce qu'il méritait. mais si aujourd'hui il fait encore parti de cette mascarade il n'en a plus de raison valable, hormis celle de l'attrait de l'argent facile, l'habitude d'une vie au dessus de ses véritables moyens. 009. un mois qu'il partage ses journées en compagnie d'une jeune stagiaire. une alchimie, un courant électrique s'est vite installé entre eux, mais très vite la curiosité excessive de la demoiselle n'a fait qu'angoisser marek qui est terrorisé à l'idée qu'elle tombe un jour sur des documents et mette le doigts sur ce qu'ils cachent depuis des années. 010. récemment, la mère de son fils est de retour dans sa vie. stable, elle désire à nouveau jouer le rôle de mère qui lui revient de droit. et même si marek n'est pas contre cette idée, il veut que les choses se fassent en douceur pour ne pas traumatiser nael. mais surtout parce que sa plus grande peur, sans doute partagée avec elle, serait qu'elle rechute en la présence de leur fils le mettant possiblement à nouveau en danger.

pseudo, prénom : spf. âge, pays : vingt-trois ans, france. type de personnage : inventé. avis, commentaires : magnifique, une belle perle. autres :       crédits : tumblr (gifs).

✰ hit me with your rhythm stick.
l'inquiétude se lisait sur son visage, alors que ses pas se faisaient de plus en plus pressés. comment avait-il pu s'absenter dans un moment pareil ? quelques minutes avaient suffit à merri pour accélérer le travail et il n'avait pas même eut le temps de régler son café qu'on accourait déjà pour le prévenir de l'arrivée imminente de leur enfant. pour rien au monde marek n'aurait souhaité manquer ce moment magique qu'était la naissance de son fils et c'est la raison pour laquelle il s'était mis à courir à travers les couloirs de la clinique. en sueur - autant par l'émotion que par l'effort - il traversait enfin la porte de la chambre dans laquelle se trouvait sa fiancée et les sages femmes. sa main dans la sienne, ses yeux traduisaient toute l'émotion qu'il ressentait en cet instant, lui laissant savoir qu'il était là maintenant. un premier cri, celui de la délivrance. il manqua de verser une larme en voyant cet être miniature et fragile reposer sur le torse de cette femme rayonnante malgré les conditions. leur fils été né et c'est à l'instant même où son regard croisa le sien pour la première fois, que marek su qu'il serait prêt à retourner le monde pour ce petit être.

les yeux rouges marquant sa fatigue, marek faisait les cent pas depuis une demie heure. naël reposant chez ses parents, il se trouvait seul dans les couloirs de l'hôpital priant les cieux de la laisser auprès de lieu. l'émotion lui monta à la gorge alors qu'il se laissait retomber sur la chaise qu'il avait jusqu'alors délaissé. la tête enfouie entre ses mains, il sentait les larmes lui monter aux yeux alors que ses pensées se tournaient vers la détresse de cette femme qu'il ne pouvait s'empêcher d'aimer. mais malgré tout cette peur de la perdre, cet amour qu'il lui portait, il ne parvenait pas à effacer cette colère à son égard. comment avait-elle pu leur faire ça ? et il revoyait son fils pleurant à chaude larme près de la salle de bain, assis par terre face à l'image terrifiante de sa mère ensanglantée. l'émotion le faisait trembler, ses mâchoires resserrées. et s'il n'avait pas prié depuis des années, ses pensées se tournèrent vers dieu. il ne fallait pas qu'elle parte, elle ne pouvait pas les quitter ainsi. (...) sa peau blanche se confondait avec la couleur des draps. ses yeux bouffis laissaient s'échapper des larmes alors qu'elle serrait fermement la main de marek dans la sienne. c'était la fin, elle le savait. il faut que tu partes, que tu te soignes merri. mais elle continuait à nier l'évidence, secouant la tête, le priant de la garder. et il aurait céder si l'image de leur fils n'hantait pas son esprit. tu es un danger, pas seulement pour toi, mais pour naël aussi. si tu ne le fais pas pour toi, fais le pour lui. sa voix se brisait à l'idée même de la voir partir, quitter sa vie. parce qu'il ne l'avait pas imaginé sans elle, parce que la séparation bien que nécessaire était trop difficile. il se pencha en avant, déposant pour la dernière fois un baiser sur ses lèvres salées par les larmes. et c'est lorsqu'il passa la porte de la chambre que son coeur se déchira en mille morceaux.

le corps endormi de son fils dans les bras, marek parcourait les derniers mètres qui les séparaient de l'entrée de la maison. c'était en se faisant le plus discret possible qu'il grimpait les quelques marches, rejoignant l'étage supérieur où se trouvaient les chambres. une veilleuse en forme de nuage pour seule lumière, il déshabillait le corps flasque de naël qui se laissait bercer par les mouvements de ses membres. ce ne fut que lorsque marek déposa un baiser sur son front, recouvrant pas la même occasion son fils de sa couverture, qu'il ouvrit légèrement les yeux, attrapant la doigt de son père. le regard vague et fatigué, il affichait un sourire niaiseux mais sincère, puisant au fin fond de ses ressources la force d'ouvrir ses lèvres. je t'aime papa. trois mots qui signifiaient tout un monde à ses yeux. une délivrance qu'était cette preuve d'amour d'un fils à son père, seule figure parentale jusqu'alors en mémoire. je t'aime aussi mon poussin. un dernier baiser déposer sur sa tempe, marek le laissa retourner dans les bras de la fée morphée. seul dans le silence de la nuit il se laissa tomber sur le canapé, se délaissant de ses chaussures trop serrées. et bercé par le son de la télévision, il finit par rejoindre à son tour le pays des songes. ce n'est qu'à l'aube que ses yeux s'ouvraient à nouveau, réveillé par le retentissement de la sonnette. dans le coaltar il traîna de la patte jusqu'à la porte de d'entrée, grincheux d'avoir été tiré du sommeil aussi violemment. la porte s'ouvrit sur une femme, un souvenir. merri ? à la vue du fantôme de son passé, son coeur manqua un battement et ses yeux ronds comme deux piles signaient un réveil précipité. rêvait-il ?

un rire sincère s'échappait de ses lèvres alors qu'il reposait la boîte en carton remplie de nouilles qu'il tenait dans ses mains. voilà bien longtemps qu'il ne s'était pas senti aussi bien en compagnie d'une femme. et si elle n'était en rien son amante, elle représentait un bol d'air frais qui ravivait doucement la flamme de son coeur. parce qu'elle était douce, et pleine de vie, qu'elle parvenait à le faire sourire et que son coeur marquait à raté à chaque fois qu'elle lui tendait un sourire. et s'il se voilait autant la face, c'était parce que leur relation ne devait rester que professionnelle. elle sa stagiaire trop curieuse. mais maintenant qu'il lui avait proposé son aide, qu'il l'assistait à son tour dans la rédaction de la monstruosité même qu'est celle d'un mémoire d'étude, il ne pouvait s'empêcher de la voir autrement que ce petit bout de femme déboulant timide qui débarquait un mois plus tôt dans son bureau. et c'est sur une pente dangereuse qu'il s'aventurait désormais, alors que son coeur se plaisait à battre, son esprit lui criait de fuir, terrifié à l'idée qu'elle découvre le pot-aux-roses.