"ian parrish"
feat jack babe falahee
Âge, lieu de naissance : il est à ce jour âgé de vingt-six ans et soufflera une toute nouvelle bougie dans un peu plus d'un mois (le dix janvier). Sa mère l'a mis au monde au cours d'une nuit glacée au coeur de la grosse pomme, à Manhattan. Un accouchement long qui aura mis la patience de tout le monde à la preuve, Ian ayant mis un peu de temps avant de bien vouloir quitter le ventre de sa maman. Origines, nationalité : il a des origines irlandaises et italiennes et possède la nationalité américaine. Emploi, études : ($$$$), ses études (dont le financement est assuré par les bons soins de maman et papa) de médecine se poursuivent encore à ce jour et il a dans l'idée de devenir chirurgien esthétique. Statut civil : autrefois outrageusement volage, il s'est calmé il y a quelques années, mais demeure célibataire. Orientation sexuelle : homosexuel. Statut familiale : il est le petit dernier d'une fratrie composée de deux enfants, sa grande soeur a six ans de plus que lui, lui est arrivé un peu sur le tard. Papa voulait un petit garçon avec qui jouer au ballon et papa l'a eut. Péchés mignons : le chocolat noir, les fraises avec du chocolat, en somme tout ce qui est nappé de chocolat. Traits de caractère : sûr de lui - fier - irritable - borné - maniaque - bosseur - démonstratif - ouvert - intelligent - espiègle - sociable - impatient. Groupe : prada.
✰ I feel like walking the world.Il est issu d'un milieu assez aisé qui lui a toujours permis de mener une existence confortable et exemptée de soucis d'argents. Son père est avocat, alors que sa mère, qui travaillait autrefois dans le social, a cessé de bosser lorsqu'elle a mis au monde Ian. Il a aussi une grande soeur de six ans son aînée qui a toujours été très protectrice avec lui, une relation fraternelle franchement trognon qui a toujours arraché des petits
aw aux gens. Sans être excessivement proche de son aînée, Ian a avec une elle une relation de confiance, ils comptent parmi ces rares fratries dans lesquelles on peut juste se permettre d'être soit-même. Sa soeur le connait très bien et il est fréquent qu'il se tourne vers elle pour des conseils même si sa petite fierté fait parfois barrage. ✰ Il est homosexuel et a eut la chance d'avoir droit à un
coming out qui s'est relativement bien passé. Sa mère n'a pas fondu en larmes et son père n'a pas grommelé dans sa barbe. Sa soeur et leur mère lui avaient soufflé à l'époque qu'elles s'en étaient toujours doutées, ce qui a sans nul doute contribué à faire passer plus facilement la pilule. ✰ Ian a toujours été un garçon assez sûr de lui. Il a réussi à s'accepter tel qu'il était assez tôt, le soutien de sa famille ayant naturellement joué un grand rôle là-dedans. Quand les gens que vous aimez et estimez vous prennent comme vous êtes sans broncher, il n'en deviens que d'autant plus facile pour vous d'en faire autant. ✰ Il a grandit à New York et ne saurait pas vivre en campagne. Il aime la ville et tout ce qui va avec. La grosse pomme c'est son chez-lui, le seul endroit où il peut sérieusement concevoir de s'installer. L'idée de quitter cette ville (et ce sur la durée, pas juste pour une poignée de jours dans le cadre de vacances) ne l'a jamais effleuré. ✰ Il avait deux meilleurs amis depuis l'enfance et en a perdu un en cours de route, ce pour quoi il se flagelle toujours. Ils étaient trois garçons avec des existences, des joies, des problèmes différents, mais ils s'étaient trouvés et formaient un trio soudé. Enfin, ça c'était jusqu'à ce que les choses se corsent. L'un des garçons, homosexuel refoulé, avait le béguin pour Ian qui n'en a eut la confirmation que plus tard (durant un long moment, tout le monde pouvait voir que le meilleur d'Ian l'aimait, sauf Ian justement). Manque de chance, Ian était très volage à l'époque et il lui a fait de la peine en couchant avec un autre type après que son ami ait enfin concédé à reconnaître son attirance vers lui. Quelque chose s'est brisé en Ian quand il a vu l'expression défaite de son ami et il a compris qu'il ne pouvait pas continuer à voir le sexe ainsi. Il a fallu qu'il perde l'un de ses meilleurs amis pour comprendre cela. ✰ Depuis cet incident qui s'est produit il y a quatre ans, Ian s'est beaucoup calmé et ne couche plus à gauche à droite même si ça lui arrive parfois de déraper en soirée. Il s'est beaucoup assagit, se montre plus raisonnable et plus adulte. ✰ Ian a toujours été bon élève à l'école. S'il a pu paraître assez immature sur certains pans de sa vie (notamment sa vie sentimentale donc), il a toujours sut prendre ses études très au sérieux. Il a un dossier scolaire franchement irréprochable à l'exception de quelques petites avertissements pour bavardage (vraiment pas de quoi fouetter un chat, donc). Il a décidé de se tourner vers la médecine à la fin du lycée, ça lui trottait dans la tête depuis un bail et des années après s'être engagé dans cette voie, il ne regrette pas le moins du monde. Ses études le fascinent. ✰ Ian est maniaque. Franchement controlfreak, son appartement a tout d'un magasin de meuble ou de décoration dans le sens où il est impeccable : chaque chose a une place et s'y trouve. Ca le rassure, ça l'apaise. Quand il stress pour une raison x ou y, il se met à ranger. ✰ Il adore l'eau et a fait partie de l'équipe de natation à l'époque du lycée. Il nageait bien et avait même reçu une bourse pour cela. S'il n'avait pas choisi de s'orienter vers la médecine, il aurait put songer à envisager une carrière dans ce domaine. Il continue de nager pour le plaisir et adore barboter de façon générale (sa baignoire est peut-être l'endroit où il se sent le mieux dans tout son appart). ✰ Il adore le fromage et plus il pue, mieux c'est. De façon général, il aime beaucoup manger, mais n'est par contre pas très branché sucré. Il n'est pas franchement du genre à craquer sur une bonne part de gâteau au chocolat et quitte à choisir, il se tournerait davantage vers un morceau de fromage.
✰ Hit me with your rhythm stick.«
Qu’est-ce qui tourne pas rond chez toi Parrish ? » S’exclama Adam et il y avait tellement de peine dans sa voix ainsi que de son regard que, peut-être pour la toute première fois de son existence, Ian se trouva à cours de mots. Il se sentait acculé, à cours de mots. Ils se tenaient l’un en face de l’autre et Ian pouvait sentir que quelque chose venait de se briser entre eux. Adam transpirait la colère, la trahison et la tristesse aussi. Ian ne l’avait jamais vu ainsi et cela lui était insupportable. Par dessus le marché, il était la raison de toute cette peine. Il avait envie de se frapper, mais préféra garder la bouche fermée de peur d’aggraver son cas, en admettant que cela soit seulement possible. «
Ou c’est peut-être moi… Faut que je sois vraiment con » «
dis pas ça » «
tu fais du mal à tous ceux que tu touches » Ian en resta comme deux ronds de flan, incapable de rétorquer quoi que ce soit à cela. Il avait l’impression qu’Adam venait de lui filer un coup de poing dans l’estomac. «
Quoi ? » Finit-il par lâcher au bout de quelques secondes, d’une voix étranglée, vexée, touchée. Adam roula des yeux, ses grands yeux qui renfermaient tant de souffrance et de déception. «
Adam » repris Ian d’une voix légèrement plaintive. Il avait besoin qu’il aille au bout de sa pensée, il ne pouvait pas juste le laisser là-dessus. «
Tu sais que c’est vrai, Ian. Tu jettes ton dévolu sur des mecs, tu t’envoies en l’air et ça signifie rien pour toi. Tu blesses les gens et ça te fais rien, alors je devrais peut-être pas être surpris mais… Enfin, je n’aurais jamais cru que tu pourrais me blesser moi. » Et il ne savait pas quoi lui dire.
Je t'aime, Adam. Mais il ne l'aimait pas comme il le voulait et ces mots ne pouvaient pas l'aider, aussi sincères qu'ils puissent être. Adam devait se foutre éperdument qu'il l'aime comme un ami, il voulait plus, plus ce que ce qu'Ian pouvait lui donner et il n'avait pas sut le gérer. Il n'avait pas sut ménager son ami et il en payait le prix. «
Je n'ai jamais voulu te blesser » lâcha-t'il simplement. Adam avait toujours beaucoup compté pour lui et il avait besoin qu'il le croit, mais il semblait si irrémédiablement blessé, emprunt de souffrance, qu'Ian doutait sérieusement qu'il en soit capable. La prise de parole d'Adam le lui confirma. «
Franchement, j'en suis rendu à un point où je me fiche de ce que tu veux. » Et sur ce, il fit volte face, fonçant vers la sortie. Ian le regarda faire comme dans un rêve, planté au milieu de son salon. Il allait partir et il doutait de le voir franchir cette porte avant très longtemps, peut-être même plus jamais.
DIS QUELQUE CHOSE. Adam ouvrit la porte et manqua de peu de foncer dans Helen Parrish qui se tenait sur le seuil. «
Salut Adam, comment tu... » Commença la soeur aînée d'Ian avant de s'interrompre à la vue du visage du meilleur ami de son frère. Sans répondre, Adam la contourna et fila, laissant les Parrish entre eux. Helen le suivit des yeux depuis le palier, avant de se tourner vers son petit frère, son visage exprimant l'incompréhension. «
Qu'est-ce qu'il lui prend à Adam... » A nouveau Helen Parrish s'interrompit et secoua la tête. Elle connaissait son petit frère par coeur et la simple vue de son expression suffit à la mettre sur la voie. «
Bon sang, Ian » «
quoi ? » «
T'es une vraie plaie » «
Helen ! » «
Tu viens de briser le coeur de ton meilleur ami ! » Pour la énième fois ce soir-là, Ian en resta muet. «
Comment tu... » Sa soeur avait traversé le salon et lui planta une bise sur la joue. «
Mon petit frère chéri, à la fois si intelligent et si bête. » A nouveau, Ian Parrish n'y trouva rien à redire. Il se sentait effectivement passablement idiot ce soir.
Ian se sentait vraiment vidé, mais c’était là une bonne fatigue et le travail qu’il accomplissait dans le cadre de son état n’avait rien d’un devoir scolaire qu’on réalise sans entrain. Il adorait la voie qu’il s’était choisi et n’avait jamais regretté une seule seconde d’avoir pris la décision de l’emprunter. La médecine, c’était son truc et il adorait les hôpitaux. Dieu sait pourtant que dans le genre festif, ça ne se posait pas là. Les hommes n’aiment pas se rendre à l’hôpital. L’hôpital est synonyme de malheur, de perte, de douleur. Il ne fait pas bon vivre dans un hôpital et effectivement, parfois, les journées étaient abominables. Les médecins ne sont pas des dieux, les médecins ne sont pas parfaits et les médecins ne doivent d’ailleurs prétendre à rien de tout cela. Ils n’ont pas de magie, pas de recettes miracles. Ils font juste de leur mieux, comme tout un chacun et parfois, ce n’était tout simplement pas suffisant. Parfois, on a beau faire tout ce qu’on peut, ce n’est juste pas assez. Parfois, les choses capotent et on se retrouve à devoir annoncer des mauvaises nouvelles. Reconnaître qu’on n’est pas si puissant, qu’on a pu venir en aide à des gens ayant placés leurs espoirs entre nos mains. Ce n’était pas un job facile et Ian ne s’était jamais figuré le contraire. Il fallait avoir le cœur bien accroché pour faire ce job et affronter tous les moments difficiles qui allaient forcément avec. Mais ce métier, ce n’était pas non plus que de la peine, que de la douleur. Il y avait aussi des moments de joie intense et c’était dans ces moments-là que l’évidence s’imposait à Ian Parrish : il était fait pour ce métier. L’opération à laquelle il avait pris part sous la supervision d’un médecin venait de s’achever sous les meilleurs auspices et Ian était épuisé mais satisfait. Il avait l’impression d’être capable de tout même si, paradoxalement, il avait du mal à tenir debout. C’était une drôle de sensation, mais il l’appréciait. Il doutait en fait que quoi que ce soit puisse le faire redescendre de son nuage. Enfin, jusqu’au prochain drame qui viendrait forcément, mais il ne devait pas penser ainsi. Une vie passée à craindre la douleur n’est pas une vie pleinement vécue : les opportunités d’éprouver de la joie se doivent d’être pleinement saisies. Ian fila vers la salle de repos, un sourire étirant ses lèvres légèrement rosées. Alors qu’il s’apprêtait à refermer la main sur la poignée, quelqu’un le devança de l’autre côté et la porte s’ouvrit sur un visage que Ian connaissait particulièrement bien. Maël. Le sourire de Parrish se fit plus prononcé et vaguement aguicheur. Une lumière s’alluma dans regard, toute trace de fatigue dissipée de son expression. Ian appréciait beaucoup Maël, genre vraiment. Il ne se retrouvait pas vraiment en lui, en sa maladresse et en cette fragilité qu’il dégageait, mais il adorait ça. Il aimait ce manque de confiance et d’assurance, ça ne le rendait que plus désirable à ses yeux. Ian ne s’embêtait pas à gâcher son attirance. Il avait toujours été suffisamment sûr de lui pour laisser transparaître ses désirs sans prendre la peine de les déguiser. Manque de chance, il n’en était rien pour Maël qui n’avait de cesse de le fuir, de fuir cette tension évidente entre eux qui ne laissait pas grande place à l’imagination, ce qui ne dissuadait pas Ian de se laisser aller à des tentatives de rapprochement. Il avait bon espoir de le faire craquer ainsi. Il le soupçonnait d’en avoir autant envie que lui et il voulait qu’il l’assume. «
Bonsoir » lança-t-il en tentant une approche, son regard brun braqué sur lui. Maël ne fit même pas mine d’être désolé, il s’écarta et fila en dehors de la salle. Il murmura une excuse avant de lui fausser compagnie et Ian lâcha un soupire. «
C’est quoi son problème, à la fin » lâcha-t'il pour lui-même dans un grognement avant de pénétrer dans la pièce pour se laisser tomber sur un matelas. A défaut d'autre chose, il ne lui restait qu'à dormir un peu.
Pseudo, prénom : delacour, Leslie.
Âge, pays : vingt-et-un ans, France.
type de personnage : pré-lien de Maël.
Avis, commentaires : qu'il est beau ce forum.
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Crédits : keatingfivegifs.tumblr.