"zea rosovsky"
feat magdalena zalejska  

Âge, lieu de naissance : vingt-six ans, lieu exact inconnu mais enchaînée à new-york dès son arrivée, alors qu'elle sortait à peine des couches. Origines, nationalité : maman olga a voulu vivre le rêve américain, devenir riche et obèse dans une maison trop luxueuse. sauf que la merde russe reste de la merde même si ses enfants ont la nationalité américaine, grâce papa camé et probablement mort dans une ruelle. Emploi, études : ($$), bête sauvage de ace, un sale trafiquant pour qui elle est devenu indispensable. elle joue au mannequin à temps partiel chez lightway, pour sa couverture et annihiler toute future suspicion sur la vérité, policière infiltrée depuis sept-cent-trente jours. est-ce un talent inné ou une damnation à venir? Statut civil : célibataire que l'officiel hurle, alors que l'officieux l'a surprend au lit avec lui, âme, corps, cœur, tout ce qu'elle peut lui offrir elle lui a déjà donné. cruelle ironie, il donne des ailes à ses yeux et elle doit le mettre derrière barreaux.  Orientation sexuelle : son palpitant balance sur la corde raide, elle ne va jamais classer ses pulsions émancipatrices. fille, garçon, femme, homme, tous et chacun love entre ses cuisses un morceau de paradis. Statut familiale : ils sont trois, trois à s’aimer et se déchirer, à se mordre et se panser contre vents et marrées. il y a toujours olga aussi, sauf qu’elle, quand vous pourrez enfin l’oublier tout sera mieux. le père à zea est probablement mort, ceux des autres c’est du cas par cas, un papa différent pour chaque gosse, ça fait pas plus d’argent quand ils sont aussi bavards que des cadavres. Péchés mignons : ace, l’odeur des bois, le poil des chiens sous ses doigts, le focus qui s’empare d’elle lors d’une pratique de tirs, ace, goûter aux restants chimiquement mélangés avec ses frères et sœurs à défaut de plats gastronomiques, que son estomac insatiable apprécie également, la fine couche de sueur qui agit comme un bouclier sur le corps des sportifs. Traits de caractère : têtue, courageuse, passionnée, sportive, instable, loyale, colérique, franche, bagarreuse, perdue, menteuse, actrice, joueuse, une bombe sensuelle qui n’a pas peur de se salir les mains. une poupée sauvage difficile à cerner, difficile à garder. un dragon, un monstre, une fille. Groupe : burberry.

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✰ I feel like walking the world.
(olga) elle est l’origine du mal, selon zea. elle a jamais rien amené à la table si ce n’est des hommes différents et un nombre impressionnant de fausses couches. de la considération, olga en offre pas vraiment à ses gamins, elle leur offre pas grand-chose en fait. son argent elle le boit, le fume, se l’envoie dans les veines, elle vit du plus grand minimum pour les excès qui finiront par la tuer. zea en rêve mais respecte les désirs du bébé, cet entêté refuse d’abandonner sa mama et brime ses ailes pour le bonheur de la harpie. horrible femme certes, sauf que sa marmaille est soudée, forte, à la personnalité inspirée malgré les poubelles d’où ils viennent.
(miss rosa) avec son visage de poupée et sa démarche féline, on dirait qu’elle sort tout droit d’un conte de fées, une princesse perdue hors de son temps. son il était une fois à elle, cependant, est moins rose et l’apparence est le seul trait princier qu’elle possède. elle est sauvage, zea, et si elle sait bien poser pour les appareils photos, elle aime pas particulièrement être sous les projecteurs. c’est pour ça qu’elle a été un soldat idéal à l’infiltration, elle a pas eu besoin d’un uniforme pour prouver quoi que se soit. c’était à ses yeux la meilleure façon de faire ses preuves, jusqu’à ce que son regard fige sur ace. les femmes dans le genre à zea, elles doivent souvent montrer ce qu’elles ont dans les tripes, sauf qu’il a vu toute suite qu’elle a plus à offrir qu’un joli minois. et depuis lui, elle nage entre deux eaux, elle fait ses rapports comme il faut en oubliant les détails gênants, elle ferme les yeux sur les lois qu’il brise encore et encore. rosovsky aurait pris la situation en main, mais quand elle a pris ce boulot, elle a abandonné une partie de son patronyme, et peut-être qu’au passage, elle a oublié une partie d’elle-même. atrophiée par la comédie, elle se demande qui elle est, inspire la fumée de marijuana et crache son trouble par des bouffées blanches.
(adrénaline) elle a trouvé sa place parfaitement, s’est vu redessiner le monde et s’épanouir dans le combat contre la criminalité. son lot d’adrénaline, vivre constamment dans la peur d’être découvert, s’assurer de ne pas faire d’erreurs, la sportive a défaut d’avoir les moyens de faire des sports extrêmes, à trouver une balance parfaite pour contenter son sang explosif. elle joue avec le feu avec l'envie de se brûler les ailes, un amour inavoué pour l'autodestruction peut-être.
(zece.) c'est le tout qu'ils forment tous les deux, ça glisse si bien sur la langue mais c'est empoisonné, cette relation mène à rien. elle brise chaque parcelle fière qu'est zea, la moule dans une version plus glauque et sanglante d'elle-même, un cygne dévoré par la gangrène. jamais elle n'aurait crû être de celles qui se donnent corps et âme pour les yeux doux du homme, même si elle tente parfois de se convaincre que c'est juste de l'acting, faut qu'elle soit parfaite pour tenir sa couverture. foutaises, elle est une prisonnière comblée, une policière foutue. qu'est-ce qu'elle peut faire, quand elle perd peu importe sa loyauté finale?
(ange pêcheur) elle s'est longtemps battu contre sa dépendance à la nicotine, avant d'abandonner et accepter son tare, comme les autres qui ont suivi malgré tout. quand on entre dans les forces policières, le sang, l’urine et les péchés sont surveillés, observés, et il est dangereux de devenir dépendant d’une substance illicite sans un jour être découvert. l’avantage désavantagé de zea, c’est qu’il est impératif que son lien avec les flics ne soit pas découvert, elle évite donc toutes ces conneries mais se l’envoie quand même, elle se dit que c’est dans son rôle, elle se dit souvent ça, et elle en doute de plus en plus.
(vrac) elle adore les jeux vidéos et possède plusieurs consoles, ainsi qu’une quantité impressionnante de jeux. (vrac) un talent qu’elle est loin de posséder, c’est celui de cuisiner. elle est douée pour manger mais n’a aucune patience pour la confection. suffirait qu’elle y mettre du sien pour développer son potentiel. (vrac) zea n’est pas une pro du maquillage ou des coiffures merveilleuses, elle n’est pas du genre à passer des heures devant le miroir non plus. elle compte sur des copines quand elle doit se mettre sur son trente-et-un, autrement, elle porte le look naturel avec brio. (vrac) elle adore courir avec de la musique faisant trembler ses tympans, et préfère en général faire ses entraînements seule ou avec ace. il a d’ailleurs un petit gym chez lui, le veinard blindé, alors elle en profite. (vrac) elle vit chez ace d’ailleurs, ayant fait preuve d’une patience inhumaine en restant vingt-quatre ans chez olga. elle l’a fait pour le bébé de la famille, et maintenant qu’elle est partit, plus jamais elle y retournera. (vrac) bien qu’elle ne cracherait pas sur un compte en banque plus garni, elle n’a jamais mise l’argent dans ses priorités. elle y croyait à ce truc comme quoi l’argent fait pas le bonheur, zea pensait vivre d’amour et d’eau fraîche avec ses frères et sœurs pour l’éternité, mais depuis que ace lui a montré le plaisir de se baigner dans une baignoire de billets verts, elle commence à percuter à quel point elle pourrait vraiment changer le monde, si elle avait plus de pognon. (vrac) en travaillant main dans la main avec un trafiquant, zea a pas le choix de fermer les yeux sur bien des aspects, bien qu’elle ne se gêne que très rarement pour donner son avis ou distribuer des baffes quand elle considère que c’est trop. elle sait où est la limite, ce qu’elle peut faire ou dire sans s’attirer d’ennuis sérieux. (vrac) son animal favori est le chien, les bergers allemands bien exactement. gamine, elle voulait être maître-chien dans la police, malheureusement pour elle, l’opportunité s’est pas présenté. n’empêche qu’au début de leur histoire, ace lui a acheté un chiot qui ne la quitte plus depuis. elle adore shadow, qu’elle à dompter si bien qu’il ferait pâlir les chiens policiers de jalousie – et leur maître aussi.

✰ Hit me with your rhythm stick.
La pluie battante traverse son pull foncé, ses cheveux glacés plaqués contre sa peau car son capuchon, s’il dissimule son visage, ne retient pas l’eau torrentielle. Sauf qu’elle n’y porte pas attention Zea, son seul objectif est d’arrivée au point de rendez-vous sans se faire repérer. Alors elle trouve l’ombre de l’obscurité et s’y glisse sournoisement, continue de s’enfoncer dans les ruelles malfamées sans que son rythme cardiaque n’en soit troublé. Suffit de regarder sa gueule d’ange pour être charmé, elle a de la chance d’être née choyée d’une enveloppe charnelle à faire rêver. Chance dont elle joue, charme et roule des hanches, quelques tours volés à Olga qui a, au contraire de sa fille, toujours excellé dans le manque de classe. Elle pousse la porte métallique qui se dessine finalement devant elle, force sa mâchoire close pour ne pas que ses dents claquent les unes aux autres. Zea est accueillit d’un flingue pointé entre les deux yeux, elle répond en ourlant ses lèvres dans un sourire désabusé. Ils s’aiment pas, mais comme ce n’est pas lui le patron, il peut juste le montrer dans des gestes affectueux du genre. « J’ai pas le temps pour tes conneries, dégage, » qu'elle grogne avant de lui tourner le dos et faire marche vers son supérieur afin de lui faire son habituel rapport. « Si t'es aussi proche de lui que tu le prétends, pourquoi t'arrives pas à compiler les preuves qui faut pour qu'on puisse enfin coffrer cette pourriture? » qu'il provoque une fois le dossier clos pour la soirée, le patron prêt à rejoindre sa petite famille, il restera pas longtemps dans les parages, quoi qu’il arrive. Il prend plus de temps pour eux deux, comme ils n’ont de cesse de se chercher des poux et de se provoquer, jusqu’à ce que le sang coule. Et elle ne peut pas lui dire, le pourquoi. Elle peut pas lui dire que c'est parce qu'elle l'aime trop, le pourri qu'elle surveille, qu'elle lui a offert son cœur sans même hésiter une seconde. Un regard, elle peut pas lui dire que ça n'a pris qu'un regard pour détruire des années de résolution, d'ambition à purger le monde d'une partie de sa crasse. Elle peut pas mais elle peut lui présenter ses poings par contre, ça ne serait pas la première fois. « C’est pas aussi facile que de payer une pute pour perdre sa virginité, les gens sérieux doivent travailler pour obtenir de bons résultats, » qu’elle réplique en s’approchant, un coup sous la ceinture qu’elle ne regrette pas, pas même après avoir vu le voile noir de la colère passer dans le regard de l’autre agent de la paix. Il est pas content de la référence, sa honte qu’il a pas pu garder secrète. « Je reste convaincu que c’était toi. C’est pas possible que tu sois arrivé à quelque chose sans ouvrir les cuisses comme ta m- » le reste du mot se perd contre les phalanges de Zea.

« Qu'est-ce qui est arrivé à ton visage? » s'inquiète Ace aussitôt qu'elle passe le pas de la porte, la claquant derrière elle avant de prendre son visage en coupe. Elle force un sourire trop facilement, le mensonge déjà tatoué sur sa langue. Même si elle déteste ça, elle est devenu une pro du mensonge. « Au risque de sonner cliché, t’aurais du voir l’autre type. On aura plus de problèmes avec lui je crois, » qu’elle répond avant de se faufiler jusqu’à sa bouche, étouffant son rire amusé par un baiser passionné. Parfois, elle se demande ce qui se produirait, s’il savait la vérité. Si elle lui disait carrément qu’elle était sous couverture, qu’elle venait de se battre avec un collègue policier, parce qu’elle pourrait faire plus pour prouver à quel point Ace est sale, qu’elle le fait pas parce que… parce qu’elle l’aime. Elle lui a jamais dit, ça, ils sont pas du genre à parler de sentiments. Sauf qu’il sait qu’elle ferait tout pour lui, c’est pas pour rien qu’il lui fait autant confiance alors qu’il la connaît que depuis deux ans. Avec le temps, elle a fait sa place la tigresse, même s’il y a bien des vilains dans l’entourage d’Ace qui ne lui font toujours pas confiance. Puis elle s’en fout elle, elle vit que pour les beaux yeux du patron, officiellement comme officieusement. Et ils s’embrassent plus forts, les mains plus pressantes et les vêtements de trop. Un gémissement par-ci, un autre par-là, puis Ace la soulève contre le mur. S’il savait la vérité, il prendrait ses mains pour étouffer sa gorge, enlèverait le support de son corps pour qu’elle se balance dans le vide, doucement pendue jusqu’à ce que son âme rejoigne… quoi, exactement? Enfer ou paradis? À s’être autant donné à Ace, elle doute pouvoir se considérer encore comme une bonne personne. Elle souhaitait avec rage être meilleure que sa mère, à force de cacher son badge de police et jouer la comédie, elle a finit par s’y perdre, y croire avec une passion surprenante. Mais quand elle brûle comme en ce moment sous les mains expertes du trafiquant, même la perte de son identité ne semble pas être cher payé.

Pseudo, prénom : spf. Âge, pays : vingtaine, canada. type de personnage : inventé. Avis, commentaires :       (j'adore cette palette de smileys   ). Autres : je cherche des liens de toutes sortes pour zae, je vais tâcher d'avancer ma fiche à mon réveil, mais si jamais elle vous donne envie entre temps.      Crédits : fangsofrp, tumblr.